Le SOPK : Définition
Le syndrome des ovaires polykystiques, dit “SOPK” ou “OPK” est une pathologie gynécologique fréquente, avec des conséquences négatives directes sur la santé, le poids et la fertilité.

Bien que différentes formes de SOPK existent, le principal symptôme observé est une anomalie du cycle menstruel, avec souvent des cycles très longs et / ou irréguliers. D’autres symptômes fréquemment observés chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques sont l’hyperpilosité, l’acné et le surpoids et / ou la difficulté à perdre du poids. Du fait des cycles irréguliers, il est plus difficile de repérer les périodes d’ovulation et donc de tomber enceinte, et chez certaines femmes, on observe une anovulation ou une ovulation de mauvaise qualité.
Jusqu’à 15 % des femmes en âge de procréer sont atteintes de SOPK, et 70 à 80 % des femmes atteintes de SOPK ont des troubles de l’ovulation. Heureusement, avec un traitement adapté et une amélioration de l’alimentation, 80 % des femmes atteintes de SOPK arrivent à concevoir un bébé. En effet, le traitement de première intention est une alimentation adaptée (une alimentation à indice glycémique bas notamment), car les variations trop fréquentes et trop importantes de la glycémie exacerbent les symptômes du SOPK. Ce syndrome agit comme un cercle vicieux : il est plus difficile de perdre du poids pour une femme atteinte du SOPK, et en même temps l’ecès de masse grasse entretiennent le syndrome des ovaires polykystiques.
Les symptômes du SOPK
La plupart du temps, les symptômes du SOPK apparaissent à la puberté, mais ils peuvent également apparaître plus tardivement.
Ces symptômes peuvent varier, y compris en intensité, d’une femme à l’autre, et on des conséquences sur la capacité à avoir un enfant, la santé sur le long terme et la qualité de vie au quotidien.
Les troubles de l’ovulation provoquent des cycles longs, voire une absence totale de menstruation (aménorrhée).
Les symptômes liés à l’hyperandrogénie (pilosité importante, acné, alopécie …) sont dûs à l’augmentation de la sécrétion de testostérone.
Plus l’indice de masse corporelle est élevé chez une femme atteinte de SOPK, plus le risque d’infertilité est important.

Le diagnostic du SOPK : Comment savoir si on a le syndrome des ovaires polykystiques ?
Le diagnostic du SOPK est posé par un gynécologue, grâce aux symptômes, à un bilan sanguin et éventuellement à une échographie abdominopelvienne. Le bilan sanguin de diagnostic du SOPK doit être réalisé entre le 2ème et le 5ème jour du cycle. Pour les patientes en aménorrhée, on provoque les règles grâce à un traitement, afin de pouvoir réaliser le bilan sanguin au bon moment, afin de doser certaines hormones : la FSH, la LH et les androgènes. En parallèle, on regarde au niveau du bilan sanguin la glycémie à jeun ainsi que l’insulinémie, qui affichent souvent des taux élevés en cas de SOPK. L’échographie, en cas de SOPK, met en évidence une accumulation de follicules immatures qui n’évoluent pas vers le stade d’ovocytes, car ils sont bloqués par la production trop importante d’androgènes.
Pour diagnostiquer un SOPK, au moins deux des trois critères suivants doivent être mis en évidence :
- Prédisposition génétique
- Facteurs hormonaux
- Facteurs immunitaires
- Mode de vie pro-inflammatoire
- Exposition aux perturbateurs endocriniens
- Anomalies mécaniques du col de l’utérus
Les femmes sans grossesse ou ayant des cycles courts/règles abondantes sont plus à risque.
- Prédisposition génétique
- Facteurs hormonaux
- Facteurs immunitaires
- Mode de vie pro-inflammatoire
- Exposition aux perturbateurs endocriniens
- Anomalies mécaniques du col de l’utérus
Les femmes sans grossesse ou ayant des cycles courts/règles abondantes sont plus à risque.


Programme SOPK
Conçu pour réguler les cycles et stimuler l’ovulation. Favorise la perte de poids. Contient du chrome et du myo-inositol.
Voir le programmeLes symptômes du SOPK
Même en l’absence de désir de grossesse, le SOPK doit être pris en charge, car il expose à des conséquences néfastes pour la santé sur le long terme :
- Augmentation du risque de développer un diabète
- Augmentation du risque de développer un syndrome métabolique (qui lui même augmente le risque de développer des pathologies cardiovasculaires)
- Surpoids
- Obésité
SOPK et traitement
Enfin, pour les femmes qui souhaitent tomber enceinte, le traitement de première intention est l’adoption d’une alimentation adaptée et d’une hygiène de vie adéquate, ainsi que la perte de poids si elle est nécessaire. Ces mesures permettent dans de nombreux cas de restaurer une ovulation spontanée et de tomber enceinte naturellement.
Les femmes atteintes de SOPK ont également plus de risques au niveau de leur grossesse :
- diabète gestationnel
- accouchement prématuré
- pré-éclampsie
Enfin, sur le long terme, le SOPK augmente le risque de développer un cancer de l’endomètre.